La variété
des Jeux répond aux besoins de
l'existence humaine
Il se trouve dans le jeu, les habiletés que les enfants ont le plus
besoin pour leur survie.
D'un point de vue
évolutif, l'objectif principal du jeu est l'éducation. Le jeu est
le moyen naturel pour assurer que les jeunes mammifères pratiqueront
les aptitudes dont ils ont besoin pour leur survie. Vous pouvez
deviner ce à quoi va jouer un jeune mammifère en connaissant ce
qu'il doit apprendre. Les jeunes carnivores, tels que les lions et
les tigres jouent à se poursuivre, se pister et à s'échapper. Les
jeunes zèbres et les autres animaux qui sont la proie aux lions
jouent à courir, esquiver et s'échapper. Les singes jouent
sans fin à se chasser les uns les autres en se balançant d'arbre en
arbre. Les jeunes humains, qui ont bien plus à apprendre que ne
l'ont toutes les autres espèces, jouent à une plus grande variété
de formes de jeux que ne le font les jeunes des autres espèces.
Il s'agit du
premier essai d'une série consacré aux valeurs éducatives du jeu
chez l'homme. Mon point de vue dans ce présent acompte est que les
formes universelles de jeu chez l'homme, les mêmes formes qui
peuvent être observées quelle que soit la culture humaine,
répondent bien aux différentes aptitudes que les êtres humains
doivent développer où qu'ils soient pour survivre et prospérer.
D'un point de vue évolutif, il ne s'agit pas d'un accident.
En mise en garde,
Je dois noter que la variété des jeux que je liste et décris
ci-dessous ne sont pas des catégories qui s'excluent les unes les
autres. À n'importe quelle occasion durant un jeu que vous observez
il y a des chances qu'une forme soit mixée avec une ou plusieurs
autres formes de jeu. Je pense que vous reconnaîtrez toutefois dans
la liste, l'éventail des types de jeu que nous considérons plus ou
moins comme acquis chez l'enfant, car nous les voyons partout. Je
demande, tandis que vous lisez cet essai, de ne pas prendre le jeu
comme étant une chose acquise mais de penser à sa valeur
extraordinaire dans le développement de l'enfant.
Jeu
de locomotion
Tous,
ou du moins quasiment tous les jeunes mammifères s'engagent dans des
jeux de locomotion, tel que les
courses enjouées
et sautillantes et les jeunes humains ne font pas exception. Partout
les personnes doivent apprendre à contrôler leurs propres corps
pour se déplacer rapidement et efficacement à travers l'espace,
pour éviter les chutes et pour se remettre des chutes qui arrivent
inévitablement. Comme je l'ai noté dans un essai précédent de ce
blog (les enfants s'éduquent eux-même partie 2), les tout-petits
passent en moyenne six heures par jour à marcher de manière
enjouée, à
marcher pour le simple fait qu'il est
amusant de marcher. Dans ce processus ils
deviennent experts
à l'aptitude humaine universelle de la marche à deux jambes. Après
la marche arrive la course, les sauts, l'escalade, les pirouettes et
selon l'environnement et la culture, la nage, la pratique du vélo,
du patin à roulettes,
du patin à glace, la pratique de la roue
et toutes sortes d'autres manières d'expérimenter les frissons du
mouvement. Les enfants et aussi les adultes ne font cela pour aucune
autre raison que parce que c'est amusant, mais dans ce processus ils
acquièrent des compétences qui pourraient leur sauver la vie de
nombreuses façons dans le futur.
Jeu
de lutte et de cabriole
S'imbriquant
aux jeux de locomotion est le jeu de la lutte et de la cabriole, la
chasse et le combat enjoué, que l'on partage aussi avec d'autres
mammifères. Comme tous les mammifères, nous sommes des êtres
physiques qui avons besoin de corps en forme pour le travail
quotidien et les
urgences. Les jeux de luttes et de cabrioles construisent une force,
une coordination et une endurance. Les enfants ne portent pas de
poids et ne font pas des tours
de piste en courant pour garder la forme. Rien ne serait plus
maussade et ennuyeux que cela. À la place, ils se chassent les uns
les autres jusqu'à peut-être lutter et faire des combats d'épées
jusqu'à un épuisement joyeux et plusieurs fois par jour s'ils en
ont l'opportunité. Rien n'est plus amusant que ça !
Dans la plupart
des cultures les garçons et les filles s'engagent de manière égale
dans des chasses enjouées mais partout les garçons s'engagent
davantage dans des bagarres enjouées que ne le font les filles. Le
jeu de combat est parfois confondu avec les vraies bagarres par les
adultes qui n'y regarde pas de suffisamment près, mais pour ceux qui
regardent attentivement la distinction est très claire. En réalité,
il n'est pas déraisonnable de dire que le jeu de bagarre est
l'opposé du combat sérieux. Dans les vraies bagarres, l'objectif
est de blesser l'autre personne et/ou de faire fuir l'autre personne.
Dans une bagarre pour jouer, l'objectif est de délibérément
utiliser des mouvements de bagarre fictionnelle sans blesser l'autre
personne ou lui donner envie de partir. Quelques chercheurs ont
affirmé que la fonction majeure du jeu de bagarre, au-delà du
simple exercice physique, est d'aider les enfants à se restreindre
et plus particulièrement à aider les garçons à apprendre à
rester à forte proximité d'autres garçons de manière paisible. Le
jeu de bagarre est une des façons dont les garçons se lient. On
pourrait penser qu'il s'agit du moyen pour les garçons de se prendre
dans les bras. Mais je garde cette histoire pour un futur essai.
Jeu
de langage
Nous
sommes un animal linguistique et c'est pourquoi nous avons des jeux
de langage qui nous enseignent
comment parler. Personne n'a besoin d'enseigner le langage aux jeunes
enfants. Ils l'apprennent d'eux-même à travers le jeu. Les
premières étapes du jeu de langage impliquent la production de sons
qui ressemble au langage. À environ l'âge de 2 mois, les
nourrissons commencent à faire de manière répété à sortir des
sortes de voyelles en roucoulant – ooh ooh ooh, eeh, ahhh, eeh,
aah. À environ l'âge de 4 à 5 mois, le roucoulement se change
graduellement en babillage lorsque le bébé commence à mélanger
des consonnes aux voyelles – ba ba bou ba ga da da da badada. De
tels roucoulements et babillements sont clairement du jeu. Il
prennent place seulement lorsque le bébé est heureux, il a une
structure, il est auto-motivé, ce n'est pas fait dans l'objectif
d'obtenir quelque chose, cela prend place simplement pour sa propre
personne. Le tout forme un jeu. Avec le temps, les sons babillés
commencent progressivement à ressembler aux sons de la langue native
de l'enfant, et à l'âge d'environ un an, les premiers mots de
l'enfant apparaissent et sont répétés encore et encore d'une
manière enjouée.
Tandis que les
enfants vieillissent, ils commencent à jouer avec de simples
constructions grammaticales. Il y a de nombreuses années, pour sa
recherche en vue de son doctorat, Ruth Hirsch Weir a enregistré et
analysé le « discours au berceau » de son fils Anthony
alors qu'il avait de 28 à 30 mois. Comme ce discours avait lieu
quand Anthony était seul dans son berceau et que cela n'impliquait
clairement pas d'intention de communiquer, il s'agissait d'un pur
jeu. Certains des discours au berceau d'Anthony évoquent ces phrases
répétitives enregistrées, avec des variations systématiques que
vous pourriez écouter afin d'apprendre une langue étrangère. Voici
un exemple (extrait du livre de Weir, 'language dans le berceau')
« Quelle
couleur ? Quelle couleur la couverture ? Quelle couleur le
balai ? Quelle couleur le verre ? .. Pas la couverture
jaune, la blanche. Ce n'est pas noir, c'est jaune. Pas jaune,
rouge. »
Dans la première
partie de cette phrase, Anthony joue avec sa nouvelle habileté à
demander quelle est la couleur des choses et consolide sa
compréhension des mots des couleurs. Dans la seconde partie il
continue à jouer avec la couleur des mots, mais maintenant il porte
son attention à la négation et la correction.
Le jeu avec la
pratique du langage ne prend pas seulement place quand l'enfant est
seul, il prend aussi place dans des échanges de pseudo-communication
avec les autres. Le fameux psychologue du développement Jean Piaget
a donné comme exemple, l'échange suivant entre sa fille de 3 ans et
lui-même (dans son livre « Le jeu, les rêves et l'imitation
dans l'enfance. ») :
Qu'est-ce
que c'est ? (demanda-t'elle en
montrant une image) – C'est une étable – Pourquoi ?
– C'est une maison pour les vaches. –
Pourquoi ?
- Parce qu'il y a des vaches à l'intérieure, ne vois-tu pas ?
– Pourquoi y a-t-il des vaches ?
– Ne vois-tu pas ? Elles ont des cornes –
Pourquoi ont elles des cornes ? et
ainsi de suite.
Très
certainement, la fille ici ne posait pas des questions pour obtenir
des informations mais plutôt elle jouait à exercer sa nouvelle
capacité à poser des questions et à susciter des réponses de son
père. Tous ceux d'entre nous qui avons passé du temps avec de
jeunes enfants ont expérimenté des échanges similaires. Ils
peuvent être frustrants ou amusants, selon que l'on prend les
questions sérieusement ou si l'on reconnaît là un jeu de langage.
Avec davantage de
développement, le jeu de langage de l'enfant peut impliquer des jeux
de mots, des rimes, des allitérations et des distorsions délibérées
de la grammaire qui aident tous l'enfant à consolider la croissance
de sa compréhension des sons linguistiques, des mots, de la
grammaire et des sens. Écoutez attentivement le langage enjoué de
n'importe quel jeune enfant, seul ou dans un pseudo-dialogue, et vous
découvrirez de nombreux exemples de pratiques de constructions qui
représentent des défis joyeux pour l'enfant.
Jeu
d'exploration
Nous
sommes l'Homo Sapiens, l'animal malin, qui crée un sens au monde et
nous avons pour cela des jeux d'exploration qui mélange l'esprit de
jeu avec la curiosité pour nous aider à comprendre ce qui nous
entoure. Les bébés nouveau-nés, même lors de leur premier jour
hors de l'utérus, cherchent des formes qui sont nouvelles pour eux
plutôt que des formes qu'ils ont déjà vues
plutôt dans la journée. En quelques
semaines, les bébés commencent à mettre dans leur bouche ce qu'ils
peuvent atteindre. Comme les chiots, ils examinent les choses
oralement en les mettant dans la bouche. À l'âge d'environ cinq ou
six mois, ils font une transition vers le moyen unique des humains
pour examiner les objets, avec les mains et les yeux ensemble. Mettre
un nouvel objet à portée d'une enfant de six mois et elle le
ramassera, le mettra devant ses yeux pour le regarder, le serrera, le
frottera, le retournera, le passera d'une main à une autre, le
secouera, le tapera et agira dessus de nombreuses manières qui
semblent bien lui permettre d'apprendre tout ce qu'il faut concernant
les propriétés de l'objet.
Nous venons dans
le monde comme de petit scientifique, préprogrammé à essayer de
comprendre tout ce qui est autour de nous. Personne ne nous a dit
d'explorer et d'apprendre notre environnement, nous le faisons
naturellement, toute notre vie, d'une manière de plus en plus
sophistiquée, à moins que quelqu'un le transforme en travail en
essayant de nous le faire faire.
Jeu
de construction
Nous
sommes des animaux qui
survivent en
construisant des choses. Ce qui inclut des abris, des outils, des
dispositifs qui nous aident à nous
déplacer d'un lieu à un autre, et nous avons pour cela des jeux de
construction, qui nous enseignent la construction. Dans les jeux de
construction, un enfant fait tout son possible pour produire un objet
qu'il ou elle a dans l'esprit. Un enfant qui fait un château de
sable ou qui crée un vaisseau à partir de blocs, ou qui dessine une
girafe est engagé dans un jeu de construction.
Dans de nombreux
cas, les objets construits dans un jeu de construction sont des
miniatures ou des versions factices des objets que les adultes
utilisent et construisent dans la culture. Les enfants
chasseurs-cueilleurs font dans leurs jeux des versions plus petites
de huttes, arcs et flèches, sarbacane, filets, couteaux, frondes,
instruments de musique, des bâtons à creuser, des radeaux, des
échelles de cordes, du mortier, des pilons et des paniers. Par de
tels jeux, ils deviennent bon dans la construction et alors qu'ils
passent l'âge adulte ils sont parfaitement qualifiés pour faire des
versions utiles des choses réelles.
Le jeu de
construction peut être avec des mots et des sons aussi bien que des
substances et les personnes partout, les adultes comme les enfants,
produisent des histoires, des poèmes et des mélodies dans leurs
jeux. Parmi les formes de construction innombrables réalisées de
manière enjouée par les enfants dans notre culture aujourd'hui sont
les logiciels informatiques, les histoires écrites et les codes
secrets constitués de systèmes de symboles inventés. Le jeu de
construction peut aussi bien être intellectuel que manuel.
Jeu
d'imagination et de simulation sociodramatique
Nous
sommes des animaux imaginatif, capable de penser à des choses qui ne
sont pas immédiatement présentent, ainsi nous avons des jeux
d'imagination qui construise nos capacités à imaginaire. Dans ce
genre de jeux, les enfants établissent
certaines propositions concernant la nature de leur monde imaginaire
et ensuite jouent dans ce monde en suivant ces propositions avec
logique. En faisant cela ils mettent en pratique les mêmes capacités
qui nous permettent, en tant qu'adultes, de penser à des choses qui
ne sont pas présentent immédiatement, ce que nous faisons tous
quand nous devons planifier pour le futur et que c'est ce que les
scientifiques font lorsqu'ils développent des théories pour
expliquer ou prédire des événements dans le monde réel.
Nous
sommes une espèce intensément sociable, ce qui requière de la
coopération avec les autres pour survivre, et c'est pourquoi nous
avons de nombreuses formes
de jeux sociaux, qui nous enseigne à coopérer et à restreindre
nos impulsions de manière à nous rendre socialement acceptable. La
forme sociale des jeux d'imagination dans lequel les enfants
s'engagent en élaborant conjointement des aventures imaginaires et
jouent les rôles et les scènes qu'ils ont construits ensemble est
appelé le jeu sociodramatique. Dans de tels jeux, les enfants font
bien plus que de mettre en pratique leur imagination. Alors qu'ils
jouent des rôles, ils mettent en pratique leurs compétences à se
comporter en accord avec les conceptions partagées de ce qui est ou
n'est pas approprié. Si vous jouez le rôle d'une maman, d'un papa,
ou d'un animal de compagnie dans la maison, alors vous devez vous
comporter en accord avec les compréhensions que les joueurs
partagent sur la façon dont se comportent les mamans, les papas ou
les chiens. Vous ne pouvez pas vous comporter de manière impulsive
mais vous devez penser à ce que vous faites pour être sûr que
c'est acceptable. L'apprentissage du contrôle de soi est peut-être
la fonction générale la plus importante de toutes les sortes de
jeu.
Les enfants dans
les jeux sociodramatiques jouent aussi à la pratique de l'art de la
négociation. Lorsqu'ils décident qui jouera quel rôle, qui
utilisera quels accessoires, quelle scène ils joueront et comment
tout les joueurs en viennent à se mettre d'accord. En effet, une
règle de base de tous les jeux sociaux est que tous doivent être
d'accord. Si quelqu'un est laissé mécontent par une décision il
s'en ira et si tout le monde s'en va, il n'y aura pas de jeu. Comme
la motivation pour jouer est forte, la motivation de garder les
autres joueurs content est forte. Cela est vrai pour tous les jeux
sociaux, mais cela est particulièrement apparent dans les
négociations qui sont observées dans les jeux sociodramatiques.
Garder nos compagnons heureux, de manière à ce qu'ils restent avec
nous et qu'ils continuent à nous soutenir le long de la vie, est
sûrement une des compétences de survie ayant la plus grande valeur
pour un humain, et les enfants pratiquent continuellement cette
compétence dans des jeux sociaux.
Les
jeux avec des règles claires
Nous
sommes des animaux respectueux des lois, aptes
à garder des contrats et à suivre des
règles claires qui ont été socialement acceptées et nous jouons
alors à des jeux formels, qui nous enseignent à suivre des règles
explicites.
Tous
les jeux, à degrés différents impliquent des règles. Des règles
dans l'esprit du joueur donnent
une structure à toute la forme de jeu. Dans le jeu de bagarre, par
exemple, une règle de base est que vous ne blessez pas vraiment
l'autre personne. Vous ne frappez pas, ne mordez pas, ou ne griffez
pas, et si vous êtes le plus grand et le plus fort des deux, vous
n'utilisez pas toute votre force. Dans le jeu de construction une
règle de base est que vous devez tenter de représenter un objet que
vous avez visualisé dans votre esprit, vous ne gribouillez pas ou
n'assemblez pas des blocs au hasard. Dans les jeux sociodramatiques,
une règle générale est que vous devez agir en accord
avec la compréhension commune sur la façon dont une personne ou un
animal que vous imitez devrait agir. Les règles dans toutes ses
formes de jeu sont pour la plupart implicites,
elles
sont comprises
sans pour autant être dites. Dans les jeux formels, les règles sont
explicites,
ce qui
signifie qu'elles sont clairement désignées de manière catégorique
de façon à rendre possible à un observateur de vérifier si une
règle a
été suivie ou non. Tous
les jeux compétitifs ont ce genre de règles, car elles sont
nécessaires
pour rendre la compétition équitable, mais de
nombreux jeux non compétitifs le font aussi. La danse
et les jeux coopératifs
comme la corde à sauté (ou le but de garder la corde en rythme pour
la
tourner et le sauteur à sauter aussi longtemps que possible) sont
des exemples de jeux coopératifs
avec des règles formelles.
Partout, les êtres
humains doivent suivre aussi bien des règles implicites que des
règles explicites pour fonctionner socialement. Par exemple, une
chasse coopérative peut impliquer des règles explicites concernant
ce que chaque membre de la partie de chasse doit faire et quand. Les
personnes ont aussi besoin de respecter les règles ou les lois qui
sont conçues pour garder la paix à l'intérieur de la communauté,
et ils ont besoin de suivre des accords sociaux (des contrats oraux
ou écrit) réalisés entre eux-même et les autres. Ces aptitudes
sociales essentielles sont exercées dans les jeux
formels.
---------------
---------------
Quand les enfants
sont libres de jouer, lorsqu'ils ont suffisamment de temps de jeu, et
lorsqu'ils ont un éventail de partenaires de différents âges avec
lesquels jouer, ils jouent alors de toutes ces manières. En faisant
cela, ils apprennent toutes les aptitudes de bases qui leur sont
nécessaires en tant qu'être humain d'où qu'il soit originaire, les
aptitudes physiques, les aptitudes linguistiques, les aptitudes
intellectuelles, les aptitudes sociales, le contrôle de soi, et
l'aptitude à tolérer la loi. Nous ne pouvons pas enseigner l'une de
ces aptitudes aux enfants. Tout ce que nous pouvons faire est de leur
fournir les conditions dans lesquels ils peuvent étudier eux-même,
en utilisant les moyens joyeux, ludiques conçu par l'évolution.
Notre travail est de nous assurer que les enfants ont beaucoup de
temps et d'opportunités pour jouer. Ils se chargeront du reste.
-----------------
Publié le 1er
Octobre 2008 par Peter Gray
Source :
http://www.psychologytoday.com/blog/freedom-learn/200810/the-varieties-play-match-requirements-human-existence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire